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BÂTI

RÉSUMÉ DES CRITÈRES RETENUS

Sur le plan du bâti, trois critères ont été récurrents dans les ouvrages consultés. Tout, l’utilisation de matériaux réfléchissants semblait faire l’unanimité alors que plusieurs auteurs vantaient le mérite de cette action au niveau de l’augmentation de l’albédo du milieu urbain. Ainsi, ce critère se veut une solution plus qu’envisageable pour répondre de l’exacerbation des effets des îlots de chaleur qui guette la région de Malmö.

 

Le second critère est de favoriser l’efficacité et l’autonomie énergétique en prévoyant plusieurs sources d’énergie, l’intégration de stratégies passives et de solutions végétales (toit vert et surface végétalisée). Ce critère est une solution à presque tous les enjeux climatiques identifiés. En effet, il permet de réduire la vulnérabilité du milieu face aux évènements extrêmes en ne dépendant pas d’une seule source énergétique et permet ainsi de faire face à la hausse des précipitations et de la force des vents. De plus, il permet de réduire les effets des îlots de chaleur en augmentant l’albédo de l’infrastructure et l’aération au sein du bâtiment via les stratégies passives. Il apparaît que les nouveaux aménagements urbains ne peuvent pas être planifiés dans l’ignorance des objectifs de réduction de la consommation énergétique des bâtiments et la réduction de l’impact de l’urbanisation sur le phénomène d’îlot de chaleur urbain (Musy : 2012).

 

Le dernier critère au niveau du bâti est celui de prévoir une gestion intégrée de l’eau et permettre la perméabilité. Ce critère apparaît particulièrement comme un incontournable pour Bo01 en raison de la hausse du nombre de précipitations sous pluie qui risque de marquer la région de Malmö au cours des prochaines années. Plus que des systèmes de gestion de l’eau, il serait profitable dans ce contexte de promouvoir la perméabilité de certaines surfaces. Certains auteurs énoncent même qu’il s’agit là d’une condition essentielle et que l’adaptation aux changements climatiques s’appuie sur une ville moins imperméable (Colombert et Boudes : 2012).

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