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COUVERT NATUREL

Pour le dernier secteur d’intervention, trois critères ont été mis en évidence. Tout d’abord, le projet local d’adaptation aux changements climatiques doit être prévoyant et ainsi réduire les impacts sur l’environnement direct et les environnements voisins qu’il pourrait avoir en fonction de son implantation, mais aussi des changements potentiels aux conditions climatiques (Magnan : 2012). La généralité de ce critère fait de lui un élément pertinent à considérer pour tous les enjeux climatiques qui guettent le site de Bo01, d’autant plus que toute recherche de développement durable devrait en tenir compte; associer le climat, l’urbain et la nature dans une même réflexion étant dorénavant une nécessité (Colombert et Boudes : 2012).

 

Le deuxième consiste à conserver les milieux humides. Il peut paraître un mal adapté à priori pour Bo01 qui est, rappelons-le, un projet de reconversion d’une friche industrielle. Cependant, bien que le terme amené directement par le GIEC soit la conservation, il ne faut pas négliger les bénéfices que pourrait amener la création de milieux humides, notamment comme complément intéressant à une infrastructure de gestion des eaux de pluie. Ce critère est donc une mesure intéressant dans un contexte de hausse des précipitations, mais aussi du niveau de la mer parce que les milieux humides peuvent agir en tant que zone tampon entre la mer et le milieu urbain.

 

Le dernier critère a souvent été mis de l’avant dans les ouvrages consultés. Il s’agit d’utiliser le couvert naturel pour créer des espaces d’ombrages et de fraîcheur (Dubois et al. : 2014). Le but ici est de profiter des effets climatisant qu’apporte les espaces verts qui amenuisant les conséquences des vagues de chaleur et des îlots de chaleur (Bertrand et Simonet : 2012).

RÉSUMÉ DES CRITÈRES RETENUS

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